Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
A travers ce sujet de TPE que nous allons vous montrer que selon les pays le rôle et la place de la femme varie. Pour structurer notre sujet, nous avons choisit les deux pays les plus opposés en ce qui concernent le rôle de la femme qu’il soit politique, économique et sociale. Ces deux pays sont le Yémen, là où la femme a très peu de droits et où la tradition et la religion occupent une place importante dans leur vie, et la Norvège, là où au contraire, la femme a le plus de droits et où il y a le moins d’inégalités homme femme. C’est en constatant ces différences que nous nous somme demandées pourquoi la place de la femme varie t-elle en fonction du Yémen et de la Norvège ? D’abord nous avons constaté puis expliqué les différences entre les deux pays au niveau social, qui c’est répercuté au niveau économique puis politique.
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen

En Norvège, il y a eu beaucoup de progrès au niveau social. Dans ce pays, la politique de la famille et de la parité a voulut donner aux femmes comme aux hommes la possibilité d’harmoniser vie familiale et activité professionnelle. Aussi les femmes s’impliquent à l’activité sportive et c’est là que certaines se sont fait remarquer ces dernières années. Par exemple Grete Waitz, est une jeune femme qui a beaucoup compté pour l'image de la femme grâce a ses exploits sportifs. Elle a gagné le marathon de New York, neuf fois. Aucune autre athlète n'a jamais pu accomplir ce record jusqu'à maintenant. Grâce à ses prestations sportives, elle a eu une forte influence sur l'engagement des femmes dans le sport et sur leurs opinions. Depuis beaucoup de fillette s’intéresse au sport comme par exemple au football comme les garçons l’on toujours fait.
Mais la Norvège a également favorisé les droits des hommes dans leur vie familiale. Par exemple en 1993, le père a droit à quatre semaines de congé parental. Depuis le nombre de pères qui prirent un congé de paternité passa de 45 % à 70 % dès la première année. Pour eux cela est devenu parfaitement naturel.
Au Yémen, on peut observer encore des inégalités entre les pays nordiques et les pays arabes. En effet, les jeunes filles yéménites se marient très jeunes, le gouvernement a estimé à 15 ans l’âge minimum auquel une jeune femme peut être mariée bien souvent cette loi n’est pas respectée. On a pu voir un cas de mariage forcé dans l’actualité c'est l'histoire d'une petite yéménites de 8 ans nommée Nojoud (voir photo ci-dessus) qui a eu le courage de mettre fin à son mariage forcé. En effet sa famille la mariée à un homme de 22 ans. Elle est allée devant les juges demander le divorce et l’a obtenue. Son histoire a touché beaucoup de gens et sert d’exemple pour toutes les autres petites filles yéménites qui ont étaient mariées de force par leur famille. Ce geste montre bien que les femmes veulent se battre pour être libre de leurs choix. Ces mariages forcés engendrent des violences domestiques, des suicides, des meurtres prémédités et des abus en tout genre sur les femmes. En effet la violence domestique concernait 20% des femmes en 1997, le taux de suicide chez les femmes atteignait les 41,7% en 1997 et les meurtres allaient jusqu'à 35,1% .ce qui est impressionnant. La loi sur les mariages précoce à un impact sur le taux relativement élevé d’illettrisme chez les jeunes filles Seulement 30% des filles suivent une scolarité. Ce qui signifie que 70% n’iront jamais à l’école ce qui est énorme surtout à notre époque. L’illettrisme est dû à d’autre raison comme la pauvreté et la religion qui seront expliqués plus bas. Mais récemment le gouvernement et les associations yéménites ainsi que les agences de développement internationales ont mis en place des initiatives visant à remédier à l’inégalité dans l’éducation, par exemple à travers la formation d’institutrice, la sensibilisation des pères et mères de famille à l’importance de l’éducation de leurs filles, la réduction des frais d’inscription pour les filles dans les écoles primaires ainsi que l’amélioration de l’infrastructure des écoles permettant une séparation des filles et des garçons.
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
Pour les Norvégiens c’était une logique de donner des droits aux femmes mais aussi aux hommes, sinon cela ne s’appellerait pas l’égalité hommes femmes. La loi de 1993 à était crée non seulement pour les père mais aussi pour permettre aux enfants de voir autant le mère que leur père. Et en cas de divorce, le droit de garde ne reviendra pas directement à la mère.
Grete Waitz, après ses exploits, est devenue un symbole pour les femmes, ces pour cela qu’elle est si célèbre en Norvège.
Au Yémen, les traditions conservatrices et la pauvreté obligent les jeunes filles à se marier et à devenir de jeunes mères avant l'âge de 18 ans. Bon nombre de parents pensent qu'en mariant leurs filles tôt, ils pourront protéger leur honneur et celui de la famille.
Il y a le problème de la pauvreté, qui oblige certaines familles à marier leurs filles pour réduire le poids financier et les dépenses liées à l'éducation. La pauvreté joue aussi rôle dans l’illettrisme des femmes. Les familles pauvres pensent que l’investissement dans l’éducation d’un fils que d’une fille est plus encouragé. Les parents considèrent qu’il est plus avantageux de faire travailler leur fille au foyer, aux champs ou encore de la marier à un homme adulte qui se chargera de ses besoins. La religion est un frein pour l’éducation des jeune yéménites, en effet dans les régions rurales dues au manque d’argent les écoles sont mixte où la stricte séparation des sexes telle qu’exigée par la coutume conservatrice musulmane n’est pas respectée. Ainsi que le manque d’institutrices (causé par absence d’étude prolongé des femmes), les parents ne voulant pas que leurs filles s’ « exposent » à un instituteur masculins. De plus les écoles sont souvent éloignées des maisons et il y a peu voir pas de transport en commun pour transporter les enfants. Les familles se soucient également de la sécurité de leurs filles, surtout du risque d’harcèlement masculin et aux accidents de la route.
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
En Norvège, il y a 75% de femmes de 25 à 66 ans qui exercent une activité professionnelle pour 82% d’homme. Les femmes représentent 68% de l’ensemble des personnels du secteur public. On estime à 69 % la proportion de Norvégiennes qui exercent aujourd'hui une profession rémunérée hors du foyer, contre 77 % pour les Norvégiens. La majeur partie des femmes travaillent dans les services gérés par les communes, où leur proportion se monte a 78% mais les hommes restent toujours majoritaire dans le secteur privé. Dans les années 1970, la lutte concernait l’égalité des salaires. Dans ce pays, les femmes luttent pour l’égalité au niveau du travail. Dans les années 1970, la lutte concernait l’égalité des salaires mais c’est en 1980 qu’il commence a y avoir une égalité des salaires entre hommes et femmes. Une étude de l'ONU, portant sur 16 pays européens, montre que la Norvège vient incontestablement en tête lorsqu'il s'agit du taux d'activité professionnelle parmi les femmes. Néanmoins, dans leur vie professionnelle, les Norvégiennes ne travaillent pas autant que leurs collègues masculins. Alors qu'elles travaillent en moyenne à peine 30 heures de travail par semaine, la moyenne des hommes est d'au moins 39 heures, nous pouvons conclure que les Norvégiennes qui exercent un emploi à mi-temps sont particulièrement nombreuses. Cette différence vient du fait qu'elles choisissent le travail à temps partiel pour pouvoir s'occuper de leurs enfants. Dans le secteur économique, bien que les femmes représentent presque la moitié des effectifs, les principaux postes à décision occupés par des femmes en haut de la hiérarchie sont peut nombreuses. Dans les entreprises qui ont plus de 250 employés, 21 femmes sont aux commandes d'une entreprise contre 467 hommes. Par ailleurs, ces femmes touchent un salaire qui est la moitié de celui des hommes, et l'évolution de leur salaire est beaucoup plus lente. Sur les 240 plus grandes entreprises norvégiennes, 26 % n'ont aucune femme siégeant parmi les cadres dirigeants ou au conseil d'administration.
Au Yémen, on observe une grande inégalité des sexes dans le monde du travail. En effet plus de 60% des femmes exercent un travail non rémunéré. Les femmes se concentrent dans des secteurs comme l’agriculture, le service de clientèle, l’enseignement, puériculture et les travaux domestiques alors que les hommes se concentrent dans des secteurs beaucoup mieux rémunérés tels que le commerce et la finance. Les femmes représentent 28% de la force ouvrière du secteur privé avec 78% travaillant dans l’agriculture et dans le désherbage. Le peu de femmes qui ont trouvé un travail décent sont encore victime de discrimination. En effet elles sont confrontées à une inégalité salariale et les hommes sont prioritaires en matière de promotion même si les femmes sont très qualifiées.
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
en 2001, il y a environ 60 % de femmes dans les universités norvégiennes.
Toutefois, certains secteurs techniques ou économiques sont toujours des domaines masculins, et le nombre de femmes ne progresse pas. Ce qui explique que les femmes optent plus souvent pour les métiers de l’enseignement, de l’aide sociale et de la santé alors que les hommes, choisissent des formations techniques ou relevant des sciences de la nature. Par mis les étudiants qui fréquentent les universités et les écoles supérieures, 3 sur 5 sont des filles, ce qui explique que le nombre de femme a des postes important augmente progressivement.
Au Yémen, la principal raison de l’inégalité des sexes dans le monde du travail principalement dû au manque d’éducation des femmes, ayant moins de compétences que les hommes, elles sont contrainte à travailler dans des secteurs primaire comme l’agriculture.
De plus, les femmes sont confrontées à des barrières culturelles qui réduisent leurs chances de trouver un emploi. En effet peu de femmes sont autorisées à voyager seules, que ce soit à l’étranger ou à l’intérieur du pays, en particulier pour des motifs de formation. Certaines familles exigent que le père accompagne ses filles ou qu’un mari se joigne à sa femme et évidement ce sont des coûts supplémentaires que les entreprises privées ne veulent pas assumer.
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen

La Norvège est un pays important sur l’égalité des sexes dans la vie politique, et donc les femmes ont réussi à augmenter leur influence en politique. Dans ce pays, il a une majorité de femme au sein du gouvernement norvégien. Elles occupent la moitié des postes des sièges du parlement car en 1891 il est obligatoire pour le gouvernement d’avoir au minimum 40% des femmes dans leurs conseils. En Norvège, les femmes ont augmentées leur influence en matière politique. Depuis 1969, le nombre de femme députée au storting, c’est-à-dire au parlement norvégien où il y a 169 députés qui représentent différents partis politiques, commence à augmenter. En 1969, 9% des députés étaient des femmes, en 1973 elles sont 16% et en 1977 on compte environ 24% des députés qui sont des femmes. Aujourd’hui il y a une participation de 36 et 39% des femmes. La première femme à faire son entrée au Storting est Anna Rogstad en 1911.
En ce qui concerne le Yémen. Dans les années 70 et 80, le régime du Sud du Yémen avait plus encouragé la participation des femmes dans la société, tandis que la République du Nord, plus islamique, était beaucoup plus conservatrice. Avec l’unification des deux pays, les femmes du Sud ont perdues leurs rôles dans la société ainsi qu’un grand nombre de leurs droits.
Avec l'unification, un nouveau code a était écrit en 1992. Ce code a remis en cause tous les droits acquis par la femme, inscrit dans le code de 1974.En ce qui concerne de la présence féminine dans le gouvernement. Elles étaient inexistantes avant 1990. À partir de cette date les partis politiques intégrèrent des femmes dans leur structure.
Pendant les élections législatives en 2003, le taux de femmes enregistrées aux bureaux de vote a atteint 42% tandis que le nombre de candidates diminua, pour la première fois, depuis l’unification: sur 1.655 candidats, seulement 11 étaient des femmes et parmi les 301 députés élus ne se trouvait qu’une seule femme. Les dernières élections municipales en 2006 montraient des résultats tout aussi catastrophiques : 27 élues sur les 7.327 sièges à pourvoir
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen

En 1978 a été adopté la loi norvégienne sur l’égalité des sexes. Elle s’applique à tout les domaine de la société, et qui interdit toutes discrimination sur le sexe ce qui a provoqué beaucoup de changement.
Comme nous avons pus constater, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans la vie politique de la Norvège. Le changement c’est fait principalement dans les années 1980, deux ans après la loi de 1978 sur l’égalité des sexes. Elle vise à garantir un même traitement aux hommes et aux femmes. Ce changement est aussi principalement dû à Gro Harlem Brundtland (voir photo ci-dessus) qui a été la première et unique femme à occuper le poste de premier ministre en Norvège, ce qui a changé les mentalités. Depuis, aucun gouvernement norvégien n’a eu une proportion de femme inférieure a 40% grâce a une nouvelle loi passé en 1988 qui a imposé un quotas de minimum 40% de participation de chaque sexe. Cela c’est fait grâce aux chances qui ont étaient données aux femmes en ce qui concerne les formation pour l’emploi. Aujourd’hui les femmes diplômées de l’enseignement supérieur sont aussi nombreuses que les hommes, ce qui explique quelles peuvent obtenir des postes aux gouvernement. Il y a trente ans, la proportion de femmes par mis les députés au storting n’étaient que de 15% contre 36 à 39% au cours de ces dernières années. Le médiateur pour l'égalité des sexes a calculé qu'il faudra 115 ans pour obtenir autant de femmes que d'hommes dans les conseils d'administration des entreprises.
L’union de Yémen du Sud et du Yémen du Nord en 1990 a eu un impact négatif sur la place des femmes sur leurs participations dans la vie politique. L’arrivés du multipartisme suite a cette unification aurait dû être un tremplin pour les femmes voulant participer a la vie politique, mais les chiffres de la participation des femmes en politique cités plus haut prouve le contraire. En effet ces femmes ne sont soutenues ni par l’état, ni par leurs propres partis, ils les obligent parfois à se présenter comme indépendante de peur de perdre des voix dans leur électorat. Et quand ces femmes ose se présenter elles sont victime d’agressions et intimidations de la part des forces de sécurité et autres bandes armées pour les pousser à retirer leurs candidatures. De plus leurs participation en tant qu’électrice n’est pas vraiment valable car étant donné que la plupart des femmes sont victimes d’analphabétisme c’est bien souvent leurs mari qui leurs dit quel candidat votés .en ce qui concerne les droit et les devoirs des femmes, ils ont changer depuis l’unification, Selon la Constitution de 1991, les femmes yéménites ont les mêmes « droits et obligations » que les hommes. Mais, des lois discriminatoires persistent encore aujourd’hui. Au Yémen, toute législation trouve sa source dans la loi islamique notamment la « charia ».
Publié le 11/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
A travers ces constats et ces explications nous avons montrée que la place et le rôle de la femme peut varier selon les pays. En effet en Norvège, il n’y a pas de discrimination entre les sexes contrairement au Yémen la où les femmes sont constamment victimes de discrimination. A u Yémen, les raisons de ces discriminations sont principalement culturelles mais aussi économique. En effet toute législation se base sur la loi islamique. Alors qu’en Norvège la religion n’est pas si présente. En Norvège, les droits des femmes sont acquis, alors qu’au Yémen elles doivent encore se battre pour défendre leurs droits, leur liberté
Publié le 15/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
Évolution Pour l'ensemble de la période 1960-2006, on enregistre une moyenne annuelle de 7,8.
Publié le 15/03/2009 à 12:00 par femmenorvegeyemen
Évolution Pour l'ensemble de la période 1960-2006, on enregistre une moyenne annuelle de 2,1.